mardi 8 septembre 2009
Pour la rentrée, Platon flye aussi....
Autre Flyer, version fluokids...Trouves d'où proviennent ces découpages et gagne un vinyle gratuit. Sérieux. Réponse à envoyer par mail, remise du prix le 17 à la Machine.
jeudi 3 septembre 2009
Pour la rentrée Wombat, Moshi flye aussi...
samedi 1 août 2009
Dematérialisation
Sur un coup de boule ce matin, j'ai décider de publier toutes les reviews de films, bouquins, albums, concerts faites depuis le début de Binge Cogel. C'est en vrac et pas du tout classé, sauf par catégories. C'était rigolo au début mais là j'ai mal à la tête et ça me soule. Rien de vaut la version papier (qu'on peut demander ici: bingecogel@gmail.com)
Bonne lecture quand même.
Moshi
The Chaser, de Na Hong-Jin
Chez Binge Cogel on ne recule devant rien. La preuve 3 membres de la rédaction se sont spécialement rendu au cinéma pour voir The Chaser, de Na Hong-Jin. Pour cela, le premier a du activer le NOS (nitrous oxide injection) de sa Twingo pour arriver dans les temps, le second a du faire face aux aléas mécaniques de sa mobylette (filtre à air trop fin, joints de carbu artisanaux) et enfin le troisième, votre fidèle serviteur, a du brider son vélo de course Eddy Merckx à selle thermosoudée, de peur de franchir le mur du son en descendant la rue d'Aubagne et d'arriver trop en avance. Un quatrième laron était également de la partie. Il est venu à pied.
J'avais convaincu cette fine équipe de m'accompagner avec mes habituels arguments tapageurs (« c'est un polar coréen, avec de la violence et de l'humour genre Memory Of Murder, venez ça va être bien. »)
Arguments que je peux désormais étoffer en rajoutant que pour un premier film, Na Hong-Jin assure: pour l'ambiance, dans ce Séoul vide, étouffant, abruti par la chaleur de l'été; la nuit les averses préfigurent le pire; la sueur se mélange au sang, à la terre, et les crimes au marteau continuent. Très dur nerveusement pour moi, entre la tensions des poursuites et les passages à tabac éprouvants, je ne savais en plus jamais à quoi m'attendre. Sauf que l'aquarium au néon bleuté dans lequel une tête de femme, seul éclairage de la scène finale allait être cassé au court de l'ultime corps à corps.
Pessimiste, féroce et sombre comme un roman de Manchette, The Chaser prend aux tripes et marque.
Moshi -avril 2009
J'avais convaincu cette fine équipe de m'accompagner avec mes habituels arguments tapageurs (« c'est un polar coréen, avec de la violence et de l'humour genre Memory Of Murder, venez ça va être bien. »)
Arguments que je peux désormais étoffer en rajoutant que pour un premier film, Na Hong-Jin assure: pour l'ambiance, dans ce Séoul vide, étouffant, abruti par la chaleur de l'été; la nuit les averses préfigurent le pire; la sueur se mélange au sang, à la terre, et les crimes au marteau continuent. Très dur nerveusement pour moi, entre la tensions des poursuites et les passages à tabac éprouvants, je ne savais en plus jamais à quoi m'attendre. Sauf que l'aquarium au néon bleuté dans lequel une tête de femme, seul éclairage de la scène finale allait être cassé au court de l'ultime corps à corps.
Pessimiste, féroce et sombre comme un roman de Manchette, The Chaser prend aux tripes et marque.
Moshi -avril 2009
Jay reatard – 13/03/09-2012 – La plateforme – Lyon
Nous sommes un vendredi 13, je passe sous un échafaudage composé de six échelles en sortant de chez moi et la fin du monde est toujours prévue pour 2012 selon le biblique calendrier maya, bref tout les éléments pour que je passe une soirée merdique sont réunis.
J'arrive à la plateforme, ça me fait rêver, c'est la première fois que j'assiste à un concert sur une péniche, je trouve ça coule. Je sympathise avec le vigile qui me dit que « en tout cas en balance ça grattait fort! » et je paye ma place 11euros, ça à intérêt à être de la bombe!
La salle est en sous-sol, par les hublots on voit à ras de l'eau, ça m'inquiète un peu mais c'est super jolis. Les demis sont à 3,50euros et ils ne servent pas de vin, c'est un peu du foutage de gueule. Heureusement, j'ai une fiole de gin sur moi. Pas de scandale.
Les Crusaders of love, un groupe venus exprès de Lille pour l'occasion, mettent dix plombes à s'accorder, j'ai l'impression qu'ils sont un peu bourrés. Le concert met un peu de temps à décoller et le batteur est à coté de la plaque tout le début du set. Je commence à regretter d'être venu quand le chanteur et le guitariste décident de se friter, ce qui met de suite du punch pour le reste du concert. Son à la Black Lips, deux guitares, basse, batterie, un guitariste avec une tête de champignon et un chanteur super stylé, (t-shirt rastafaray, sangle vert-jaune-rouge, slim). Ces types cachent des ressorts sous leur pompes, c'est sûr, et pour cause, le batteur ne joue quasiment jamais à la croche.
Fin apocalyptique, guitare dans la batterie, larsen et le chanteur qui souffle dans le micro pour nous briser les tympans. Tout ça n'a pas l'air de plaire au vigile qui se tient debout à droite de la scène, la tête dans les mains. Au bout de cinq minutes à camper sur scène, les Crusaders se décident à faire une chanson des Buzzcocks en rappel. Au final, bon concert malgré une basse omniprésente dans les enceintes. Un jeune groupe auquel il faut prêter attention!
Juste le temps de se lier d'amitié avec deux-trois personnes et c'est au tour de Jay Reatard.
Si je ne savais pas à qui j'avais à faire, je partirais en courant. Ces mecs la ont sans doute la pire dégaine de tout les temps.
On ne peut rien dire de ce concert sauf que c'est la grosse folie. Show à l'américaine, pas une seconde de pose entre les morceaux, pas une seule baisse, pas un seul pain, le tout doit faire 30minutes, la plus grosse tourne mondiale. Le public devient fou, tout le monde redécouvre son soi épileptique. Le concert se termine par not a substitute en rappel, Jay Reatard disparaît pendant le morceau et la section rythmique se téléporte en coulisse presque aussi rapidement. La musique revient doucement, tout le monde à le sourire figé. Je comprend maintenant pourquoi c'est un jour de malchance, c'est déjà fini.
Platon -mars 2009
J'arrive à la plateforme, ça me fait rêver, c'est la première fois que j'assiste à un concert sur une péniche, je trouve ça coule. Je sympathise avec le vigile qui me dit que « en tout cas en balance ça grattait fort! » et je paye ma place 11euros, ça à intérêt à être de la bombe!
La salle est en sous-sol, par les hublots on voit à ras de l'eau, ça m'inquiète un peu mais c'est super jolis. Les demis sont à 3,50euros et ils ne servent pas de vin, c'est un peu du foutage de gueule. Heureusement, j'ai une fiole de gin sur moi. Pas de scandale.
Les Crusaders of love, un groupe venus exprès de Lille pour l'occasion, mettent dix plombes à s'accorder, j'ai l'impression qu'ils sont un peu bourrés. Le concert met un peu de temps à décoller et le batteur est à coté de la plaque tout le début du set. Je commence à regretter d'être venu quand le chanteur et le guitariste décident de se friter, ce qui met de suite du punch pour le reste du concert. Son à la Black Lips, deux guitares, basse, batterie, un guitariste avec une tête de champignon et un chanteur super stylé, (t-shirt rastafaray, sangle vert-jaune-rouge, slim). Ces types cachent des ressorts sous leur pompes, c'est sûr, et pour cause, le batteur ne joue quasiment jamais à la croche.
Fin apocalyptique, guitare dans la batterie, larsen et le chanteur qui souffle dans le micro pour nous briser les tympans. Tout ça n'a pas l'air de plaire au vigile qui se tient debout à droite de la scène, la tête dans les mains. Au bout de cinq minutes à camper sur scène, les Crusaders se décident à faire une chanson des Buzzcocks en rappel. Au final, bon concert malgré une basse omniprésente dans les enceintes. Un jeune groupe auquel il faut prêter attention!
Juste le temps de se lier d'amitié avec deux-trois personnes et c'est au tour de Jay Reatard.
Si je ne savais pas à qui j'avais à faire, je partirais en courant. Ces mecs la ont sans doute la pire dégaine de tout les temps.
On ne peut rien dire de ce concert sauf que c'est la grosse folie. Show à l'américaine, pas une seconde de pose entre les morceaux, pas une seule baisse, pas un seul pain, le tout doit faire 30minutes, la plus grosse tourne mondiale. Le public devient fou, tout le monde redécouvre son soi épileptique. Le concert se termine par not a substitute en rappel, Jay Reatard disparaît pendant le morceau et la section rythmique se téléporte en coulisse presque aussi rapidement. La musique revient doucement, tout le monde à le sourire figé. Je comprend maintenant pourquoi c'est un jour de malchance, c'est déjà fini.
Platon -mars 2009
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