vendredi 10 juillet 2009

Dissertons sur le dernier concert des Hatepinks...




Une critique un peu plus évolué que celle posté sur concert und co s'imposait.
Bon ça fait un mois que c'est fini, on va pas se lamenter plus longtemps non plus. Le concert de toute façon était physique comme peuvent l'être les concerts à la machine, surtout quand l'été arrive. On finit tous trempé, du mousseux en plus, , tout le monde danse sur scène sur Eisbar, Gazout tient sa promesse et se met torse nu comme nous, Binge Cogel Hommage est distribué à la rasbalha, c'est génial je suis ému comme un lycéen.
Tous le monde remonte dans les loges, le mix s'enrichit de quelques larmes et on continue de boire plus fort. La Machine se vide peu à peu, je m'achète un t-shirt histoire d'avoir un change, on commence à ranger le matos, tout le monde c'est cassé, on parle avec un shakin nasty, Pol croit que le mec le provoque parce qu'il lui parle en anglais, Gazout et Nasser s'engueulent, Pol est ahuri: ''Attends, c'est intéressant, on les admirent et ils se disputent comme nous''. Très ému par cette découverte, il fête ça en mangeant une part de pizza qu'il vient d'apercevoir sur le ventilateur. J'ai décidément plus rien à faire ici, je me casse après avoir dit merci à Claire. Rideau.
Ensuite tout fout le camps, "j'me marre doucement pour faire semblant de n'pas pleurer": bataille de rhum, vitre cassée, urgences, sang séché; peu être que je confond les soirées, mais je m'en fous, l'amertume est là. La Machine était certes pleine, mais pas comme espéré. Aucune nouvelle trombine à l'horizon, pourtant, c'était alléchant non? Concert Hatepinks/Jolis à la Machine, avec entrée gratos pour les abrutis qui se scotchent la tête (je crois être le seul débile à l'avoir fait). Et bien non, aucune nouvelle tête aucun curieux pour égailler la smala habituelle: à croire que le punk rock n'intéresse plus personne. Putain, y'avait une époque ou une foule bruyante descendait vite des bière fortes devant la Machine en attendant d'entrée. 17 ans de moyenne d'age. Les kids avaient trouvé une échappatoire inédite à la sègue hebdomadaire. Putain, tu ressortais de là lessivé, tu comptais les badges perdus et les bleus, content de savoir que tu allais encore en avoir pour 72h avec ce doux sifflement dans les oreilles. En attendant la prochaine bacchanale. Il en fallait peu pour être heureux. Alors maintenant les Hatepinks sont morts, et en plus nous ont mâché le travail: papa s'est tué tout seul. Merde alors. Faut espérer que la descendance se laissera pas écraser par leur dépouille. A force de recherches acharnés et de litres de café, j'ai presque reconstitué le squelette, même si il manque toujours la tête (la cire rose de Sehr Gut Rock Und Roll) et d'autre parties (les dressings manuals). Et me va comme ça. Je me fous de ce qu'un groupe fais, pense, comment il est en live... Je juge par la galette. Si après ça assure derrière, c'est tant mieux. Mais pas donné à tout le monde. Les Hatepinks assuraient derrière. On en à eu des très bons concerts. On peut s'estimer heureux non? Au lieu de pinailler à essayer de prouver si s'était mieux avec Rémi ou Guillaume, si Sick Cake est réussit (OUI! parano industrielle, sec, tranchant, la cassure est nette, le rose tourne au gris métallique, maintenant tu es seul et tu commence à flipper) ou si Oupupo est une idée de pur génie, on a qu'à les remettre sur la platine quand le besoin s'en fera sentir, pour aller baiser dans des voiture, se battre dans les bars, et mourrir sur mars one two three four!!
Moshi -juillet 2009

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