Si aujourd'hui je m'attèle à une critique de film, c'est précisément parce que les films, c'est pas mon trucs. Illogique? Évidemment. Mais pas complètement: la vérité sort de la bouche des enfants, n'est ce pas? Alors quand ça me plait, ça vient du cœur.
Ainsi donc, vous l'aurez compris, ce Morse m'a plu.
Mardi dernier, j'ai été réquisitionné pour aller voir « un film de vampire suédois ». J'étais dans une période de force mentale assez élevée et j'ai accepté dans un frisson de transgression vis-à-vis de moi-même (et de l'interdiction aux moins de 12 ans). Un bon film d'horreur spécial vikings déviants. J'ai petit à petit compris que je faisait fausse route et qu'il n'était pas nécessaire de me cacher derrière mes doigts à chaque fois que la caméra filmait du noir. Non pas que « vampire suédois » ne soit pas un terme formellement correct, mais disons que Morse ne fait pas dans l'utilisation de Beretta à balles traçantes UV achetées à l'armée américaine. Plutôt dans une belle histoire d'amour rendue un peu plus compliquée par le défaut bizarre de la petite fille. ( Je vais pas mettre : « c'est un vampire. » quand même?). Pour ceux que ça étonne de me voir écrire un truc comme « une belle histoire d'amour », prenez ça comme la seule raison valable d'aller voir le machin! Tout est parfaitement dosé, c'est jamais mièvre ni bien-pensant, parfois violent et souvent très beau, et même finalement légèrement drôle. Comme Forest Gump! Exact.
Guillermo Del Toro a dit « Le film le plus poétique et le plus obsédant qui soit ». Il a raison.
On dirait que je deviens un vrai journaliste hein? Je me suis renseigné sur l'Internet et tout!
Emile Pollack -février 2009
samedi 1 août 2009
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