samedi 1 août 2009

MORSE, de Tomas Alfredson

Si aujourd'hui je m'attèle à une critique de film, c'est précisément parce que les films, c'est pas mon trucs. Illogique? Évidemment. Mais pas complètement: la vérité sort de la bouche des enfants, n'est ce pas? Alors quand ça me plait, ça vient du cœur.
Ainsi donc, vous l'aurez compris, ce Morse m'a plu.http://plaskis.se/wp/wp-content/uploads/2008/02/100955_21.jpg

Mardi dernier, j'ai été réquisitionné pour aller voir « un film de vampire suédois ». J'étais dans une période de force mentale assez élevée et j'ai accepté dans un frisson de transgression vis-à-vis de moi-même (et de l'interdiction aux moins de 12 ans). Un bon film d'horreur spécial vikings déviants. J'ai petit à petit compris que je faisait fausse route et qu'il n'était pas nécessaire de me cacher derrière mes doigts à chaque fois que la caméra filmait du noir. Non pas que « vampire suédois » ne soit pas un terme formellement correct, mais disons que Morse ne fait pas dans l'utilisation de Beretta à balles traçantes UV achetées à l'armée américaine. Plutôt dans une belle histoire d'amour rendue un peu plus compliquée par le défaut bizarre de la petite fille. ( Je vais pas mettre : « c'est un vampire. » quand même?). Pour ceux que ça étonne de me voir écrire un truc comme « une belle histoire d'amour », prenez ça comme la seule raison valable d'aller voir le machin! Tout est parfaitement dosé, c'est jamais mièvre ni bien-pensant, parfois violent et souvent très beau, et même finalement légèrement drôle. Comme Forest Gump! Exact.
Guillermo Del Toro a dit « Le film le plus poétique et le plus obsédant qui soit ». Il a raison.
On dirait que je deviens un vrai journaliste hein? Je me suis renseigné sur l'Internet et tout!

Emile Pollack -février 2009

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