samedi 1 août 2009

Richard Hell and The Voidoids/ Blank Generation

http://www.soundstagedirect.com/media/richard_hell_blank_generation.jpg

On a tous eu 14 ans, on a tous remué frénétiquement nos fessiers sur du binaire, avec pour seule crainte d'être surpris par Maman en train de gesticuler face au miroir. Vous ne connaissez pas ça? Fermez Binge Cogel. Puis un jour on découvre Richard Hell, et là, quelle surprise, le “1,2,3,4” que l'on hurle ne tombe pas sur le bon temps et la structure des morceaux nous empêche d'être les plus beaux dans le miroir, on a beau déchirer son t-shirt et s'ébouriffer les cheveux, ça ne veut pas fonctionner. Alors on prend le disque, on l'oublie, on se lie avec tous les gens qui disent que la musique de Richard Hell est fade.
Puis un jour on se rend compte qu'il ne s'agissait pas la de punk mais tout simplement d'un disque de rock. De bon Rock même, celui qui ose des solos où s'entremêlent les dissonances, des descentes d'accords, qui s'approprie les éléments du passé et nous le balance version couleur.. Alors on reprend sa guitare , qu'elle soit virtuelle ou non, et on hurle des “loves comes in spurt”, on se méfie des mensonges et on se voit déjà marcher sur l'eau.
Certains y voient du mauvais concepts pour intellos et alors, l'intellectualisme n'a jamais été une tare, sa mauvaise exploitation l'est.

Trève de plaisanterie, le solo de “The Plan” commence, mon miroir n'a pas bougé. Ça tombe bien ma mère est sortie.

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