samedi 1 août 2009

Cannabis de Pierre Koralnik

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Cannabis n'est pas un film sur la drogue mais c'est en grande partie un film sur les seins de Birkin et sur les habits de Serge, ce qui en fait donc un super film.
Vous pensez certainement que je formule ici une condescendante critique, que je dénonce la vacuité d'une œuvre superficielle, esthétisante et profondément vide.
Ce n'est pas faux, en effet, je concède aux professionnels de la critique que (comme le dit le directeur de la photographie dans les bonus) "c'est un film un peu raté".
Néanmoins je renvoie à Caro Diario de Nanni Morretti qui met en scène avec beaucoup de lucidité et d'humour un critique de cinoche complètement lyrique et abruti, pour ne pas dresser moi-même le tableau noir des "spécialistes" pompeusement inutiles qui usent leurs métaphores "anti-frères-lumières" sur le pavé de notre crédulité envers la presse culturelle.

En bref j'ai mon idée sur la qualité du produit et je la changerais pas contre votre collec' des cahiers du cinéma, même si dans mon poêle ça brule super.

Revenons en a nos considération premières, je vais maintenant parler du film. Honnêtement je n'ai pas encore compris l'histoire donc vous n'aurez pas de synopsis.
-je mettrais d'abord l'accent sur la photographie sensationnelle signée Willie Kurant qui donne toutes son ampleur à ce film "baroque et sensuel"(Jane Birkin)
-en second lieu j'aborderais la question des fusillades multiples qui sont des plus réussies.
Cf: destruction massive de mafiosis dans un élevage de poule blanches complesament déplumées par le complice de Serge après le carnage.
-voi aussi la manière stoïque qu'a Serge d'etre beau aux volant de sa voiture de sport avec deux balles dans le buffet.
-Ou encore, sa maniere religieuse de regarder la mer en pensant a son arme favorite "un vrai genie"

-Passé ces détails ponctuels, je me pencherais maintenant sur l'adéquation parfaite entre la musique de Gainsbourg , le propos et les images.
-La musique apparemment faites d'accords mineurs, semble être jouée par un orchestre symphonique sonorisé par un twin reverb géant particulièrement acidulé et grinçant, ce qui reflète le fond de ce film a double tranchant, d'une extrême violence mais aussi d'une douceur visuelle surprenante, de plus le rythme du film est réglé par la musique qui intervient comme un reflux d'émotions apparemment aléatoire mais dont la répétition nous plonge dans un état de transe et de pulsion de mort, j'exagère mais c'est quand même de cet ordre la.

Etant donné mon incompétence et la totale deconstructrion de ce film je vais passer directement aux commentaire de la scène de fin.

Scène Qui met un terme aux films avec la chute de Serge au milieux d'une terre desolée abattus d'un coup de feu par son meilleur amis sujet a une crise de démence.
Le point final est d'une dureté tragique, en effet voyant son amant aux tapis, s'accrochant a son corps sanglant, Jane pousse un cris surmixé et horriblement strident!
Ce qui m'a personnellement transpercé d'émotion.

Je voudrais rendre hommage 0 Pierre Koralik Cinéaste de génie noyé dans la nouvelle vague.

Léon Garcia -septembre 2008

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